LE JARDIN DE CHOUI ET LEIA

LE JARDIN DE CHOUI ET LEIA

Photographier les insectes

Pour photographier les insectes dans son jardin, il y a deux méthodes.

Soit on regarde les fleurs.

Soit on traîne à droite et à gauche et on guette.

Car les insectes, bien que souvent discrets, sont partout.

Si l'on choisit de regarder les fleurs, cela ne permet de réaliser, a priori, que des clichés d'insectes butineurs.

Apis mellifera (3) (abeille domestique) sur un aster:

 

APIDAE Apis mellifera 14.JPG

 

Bombus terrestris (3) (bourdon terrestre) sur un cassia:

 

APIDAE Bombus terrestris 9.JPG
 

Mais cela n'est déjà pas si mal, car ils sont pléthore.

Butineurs essentiels.

Andrena cineraria (2) sur un viburnum:

 

ANDRENIDAE Andrena cineraria 2.JPG

 

Podalonia tydei (1) sur une phacélie:

 

SPHECIDAE Podalonia tydei 1.JPG
 

Ou butineurs accessoires.

Chrysolina herbacea (3) (chrysomèle de la menthe) sur un salsifis sauvage:

 

CHRYSOMELIDAE Chrysolina herbacea 2.JPG

 

Mais, parfois, on rencontre aussi un prédateur.

Philodromus albidus (2) sur de l'hélichryse italienne:

 

PHILODROMIDAE Philodromus albidus 1.JPG

 

Pour photographier les insectes, il faut, bien sûr, disposer d'un appareil photo.

Mais il faut surtout que celui-ci dispose d'un objectif macro.

Quelques insectes prennent parfois la pose.

Acrosternum heegeri (2) sur une rose:

 

PENTATOMIDAE Acrosternum heegeri 1.JPG
 

Bibio hortulanus (3) (bibion des jardins) sur spirée:

 

BIBIONIDAE Bibio hortulanus 2.JPG

 

Mais la plupart du temps, les insectes immobiles ne le restent pas longtemps.

Souvent ils n'offrent la possibilité que d'un cliché ou deux, avant de prendre leur envol.

Acontia lucida (3) (collier blanc) sur une sauge:

 

NOCTUIDAE Acontia lucida 2.JPG

 

D'autres fois, ils ne cessent pas de bouger.

Epeolus fallax (3) (épéole fallacieux) sur un bouquet d'asters:

 

APIDAE Epeolus fallax 3.JPG
 

Ce qui est très frustrant.

Seladonia subauratus (2) (halicte dorée) sur un weigelia:

 

HALICTIDAE Halictus subauratus 8.JPG

 

Surtout lorsque l'espèce rencontrée est rare et très belle.

Hedychrum gerstaeckeri (1) sur de l'eupatoire:

 

CHRYSIDAE Hedychrum gerstaeckeri 1.JPG

 

En pratique, nous n'avons quasiment jamais le temps de régler notre appareil à l'avance.

Lorsqu'un cliché est réussi, c'est souvent un coup de bol.

Gasteruption sp. (3) sur du fenouil:

 

IMG_9593.JPG

 

Surtout lorsque l'insecte est très petit.

Bibio johannis (1) sur un viburnum:

 

BIBIONIDAE Bibio johannis 1.JPG

 

Aussi, nous ne pouvons guère donner de conseils utiles.

Nous sommes deux à photographier.

L'une préfère le mode automatique.

Eristalis pertinax (1) (éristale opiniâtre) sur une viorne:

 

IMG_1817.JPG

 

L'autre préfère le mode priorité vitesse.

Seladonia gemmea (2) sur du fenouil:

 

HALICTIDAE Seladonia gemmea 2.JPG

 

Et aucun des deux ne réussit ni ne rate plus ses photos que l'autre.

Le mieux, c'est de suivre votre instinct.

Et de multiplier les clichés.

C'est l'avantage du numérique: il y en aura toujours un de bon.

 

Certaines fleurs sont très propices à l'observation des insectes.

Nous avons déjà publié quelques articles à leur propos.

Le fenouil.

Vibrissina turrita (1):

 

TACHINIDAE Vibrissina turrita 1.JPG
 

La marguerite.

Dolichopus nigricornis (1):

 

DOLICHOPODIDAE Dolichopus nigricornis 2.JPG
 

La lavatère.

Eupeodes latifasciatus (2):

 

SYRPHIDAE Eupeodes latifasciatus 1.JPG
 

L'hélichryse italienne.

Phyllomya volvulus (1):

 

TACHINIDAE Phyllomya volvulus 1.JPG
 

L'eupatoire.

Sphex flavipennis (2):

 

SPHECIDAE Sphex flavipennis 1.JPG
 

La lavande.

Megachile sp. (3):

 

QTM_9773 (2).jpg

 

Dans le cas de toutes ces plantes, en période de floraison, il suffit de se poster quelques minutes à côté et d'attendre.

Toujours quelques insectes viendront.

Dans cette situation, si vous êtes un photographe sérieux (ce qui, hélas, n'est pas notre cas), vous réglerez votre appareil avant.

Ce sera possible puisque vous aurez choisi votre cible.

Ainsi, selon la lumière extérieure, ou l'orientation de la plante choisie, vous modifierez la vitesse.

La sensibilité.

Et l'ouverture.

Si la lumière est intense, une vitesse rapide sera satisfaisante, limitant le risque de flou.

Anthidium sp. (3) sur lavatère:

 

MEGACHILIDAE Anthidium sp. 1.JPG

 

S'il y a peu de lumière, vous augmenterez la sensibilité.

Le grain de la photo sera moindre, mais celle-ci sera réalisable.

Ochlerotatus geniculatus (1) sur hélichryse italienne:

 

CULICIDAE Ochlerotatus geniculatus 2.JPG

 

Si l'insecte est petit, il faudra utiliser une petite ouverture, afin d'augmenter la profondeur de champ.

Thrybius predator (1) sur fenouil:

 

ICHNEUMONIDAE Thrybius praedator 1.JPG

 

Mais, en macrophotographie, la profondeur de champ sera toujours assez réduite.

Il importe donc de faire le point sur l'insecte, et non pas sur la fleur.

Ce qui n'est pas si simple quand l'insecte bouge.

Adela cuprella (1) sur Viburnum plicatum:

 

ADELIDAE Adela cuprella 1.JPG

 

Tout ceci ne vous évitera pas de rater des clichés.

Dolichopus angulatus (1) sur marguerite:

 

DOLICHOPODIDAE Dolichopus ungulatus 1.JPG

 

 

Quand un cliché est médiocre, il ne reste plus qu'à espérer rencontrer à nouveau l'espèce.

Ce qui reste souvent un vœu pieux lorsqu'il s'agit d'une bestiole petite, active et peu répandue.

Par exemple, depuis trois ans, nous n'avons plus jamais aperçu celle-ci:

Lamprolonchaea smaragdi (1) sur du fenouil:

 

LONCHAEIDAE Lamprolonchaea smaragdi 2.JPG

 

En plus de tout cela, évidemment, l'identification des butineurs reste souvent difficile...

Megachile sp. (3) sur un œillet d'inde:

 

IMGP8456.JPG
 

Mais dans tous les cas, les photos restent assez jolies.

Lasioglossum sp. (3) sur un aster:

 

Lasioglossum (Dialictus) sp. 2.JPG
 

Car un insecte est toujours plus beau s'il est posé sur une fleur.

Oedemera femorata (2) sur un weigelia:

 

OEDEMERIDAE Oedemera femorata 1.JPG

 

Et, même si la photo n'est pas très réussie, les couleurs de la fleur la rehaussent.

Sphex funerarius (1), sur le même weigelia:

 

SPHECIDAE Sphex funerarius 2.JPG

 

Nous ne saurions donc que conseiller, à celui que cela intéresse, de commencer par cela.

Photographier les insectes sur les fleurs!

Cela est plus beau, et cela fait coup double.

Vous obtiendrez facilement une photothèque d'insectes.

Et, en plus, une photothèque de fleurs.

Au passage, pensez à multiplier les espèces de fleurs dans votre jardin.

Et laissez dans les coins des espèces sauvages.

Ainsi vous multiplierez les butineurs.

Car, même si certains sont assez généralistes...

Bombus pascuorum (3) (bourdon des champs) sur une perovskia:

 

APIDAE Bombus pascuorum 12.JPG
 

Tous ne fréquentent pas les mêmes fleurs.

Lasioglossum sp. (3) sur une sauge:

 

Lasioglossum (Evylaeus) sp. 2.JPG

 

Et d'aucuns préfèrent les espèces sauvages.

Hoplitis cristatula (2) sur une mauve sylvestre:

 

MEGACHILIDAE Hoplitis cristatula 1.JPG

 

 

 

 

 

 

 



02/12/2018
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